D’un point de vue étymologique, l’association du préfixe « hyper » (au-delà, au-dessus) et de la base « texte » renvoie au dépassement des contraintes linéaires liées au texte écrit. Lorsque les informations ne sont pas uniquement textuelles – qu’elles sont également audiovisuelles ou plurimédias – il est alors possible de qualifier les systèmes et les documents d’« hypermédias ».
Si l’entrée dans l’usage du terme hypertexte est relativement récente, l’idée qui la sous-tend est beaucoup plus ancienne. Dès le XIIe siècle, des index permettant au lecteur de naviguer entre différentes sections d’un texte sans devoir suivre un cheminement linéaire ont fait leur apparition dans divers ouvrages et encyclopédies.
En situation de lecture, un lecteur peut décider de consulter ou non les hyperliens qu’il croise au fil de sa navigation. Cette décision, qui peut pourtant sembler anodine, exige du lecteur qu’il pose un acte réflexif sur l’information et ajuste ses mécanismes de compréhension. Des experts, dont le Groupe de recherche en littératie médiatique multimodale, insistent sur la nécessité de soutenir le développement de compétences spécifiques à l’hypertexte et à l’ensemble des nouvelles formes de l’écrit, dont les mutations sont influencées par l’évolution des supports technologiques.
Les activités d'animation et de perfectionnement sont diffusées sur le site de Éductive.
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